mardi 11 mars 2014

robe végétale


Suite au bilan j'ai un peu bossé... J'ai finit de recouvrir le mannequin de fleur d'altéas, j'ai aussi mis en situation ma semi robe de mariée...

Je vous la présente ici accroché au fil à linge comme si elle sortait de la machine ayant tout juste subi un lavage.
 

ou sur un mannequin...


Et dans la même ligné que la semi robe de mariée, j'ai crée ce modèle végétale plus proche de la nature.
Composé de tressage de feuille de palmier et de lierre, présenté ici comme étant utilitaire et éphémère.
Ce travail toujours en cours de construction n'est pas encore fini.
 


présentation du 3ème bilan

Pour tout vous dire je ne me suis pas présentée à mon bilan très confiante mais j'avais soigné la qualité et la mise en place de mes boulots. Quand on entre dans la pièce on est obligé de passer où des bras de mannequins essayent de vous attraper, ils donnent une sensation de gène un peu comme si ils vous attiraient vers le bas.
Comme référence je vous donne Seo Young qui métamorphose l'homme en machine, boulot très impressionnant surtout pour la patience qu'il apporte à ses œuvres en assemblant petit à petit des chaines entres elles.

Pour la suite il faut savoir que ce semestre j'ai travaillé la sérigraphie c'était ce que l'on appelle dans cette école un studio. Chaque début de semestre l'on doit choisir le studio dans lequel on a envie d'aller mais surtout d'apprendre de nouvelles techniques, de s'enrichir.
Dans le studio sérigraphie j'ai surtout travaillé sur les empreintes d'écorce d'arbre comme je vous l'ai expliqué précédemment je m'inspire et aime beaucoup travailler la nature, notre environnement de base. J'ai donc commencé par prendre des empreintes d'écorce en terre moulées directement sur le tronc


puis des photos d'écorce







                                                       ...



J'en ai sélectionnées deux que j'ai faites en sérigraphie pour cela il y a tout un travail technique à faire et je ne vais pas tout vous dire à cause des termes techniques trop compliqués, des produits dont je n'ai retenu que la moitié des noms, bref si vous avez des questions il vaut mieux aller voir un prof ou lire un bon bouquin sur le sujet.
Après avoir fait ca j'ai pu imprimer sur différents supports tels que des bouteilles,



du papier ordinaire ou du papier de soi mais on peux aussi aller bien plus loin comme sur du polystyrène, de la céramique ou encore du tissus.




Ce qui m'a intéressé dans les différents tirages que j'ai pu faire ce sont surtout les ratés. Ils forment comme une sorte de dégradé que je troupe super intéressant.


Par la suite, en travaillant sur photoshop et par un pur hasard, j'ai mis une de mes photos d'écorce en négatif et là le déclic!!!! c'était super jolie.
La matière rugueuse et rigide du tronc se transformait en matière liquide et presque vivante comme de l'eau. D’ailleurs, on pouvait s'imaginer des torrents, des tourbillons...
J'ai donc passé certaine photos sous photoshop et après un peu de travail de luminosité, de contracte, de cadrage etc, une série "tree bark négatif" est née. TADA!!!





J'ai préféré travailler mes photos en noir et blanc, je trouvais qu' il y avait déjà tend de matière que la couleur aurait été de trop. Ce qui m’intéressait surtout c'était ce changement de matière, que le bois puisse par le biais de la photographie ce transformer en liquide.
J'ai donc pu à partir de ca faire une sélection des photos qui exposaient au mieux ce que je voulais montrer et pour que l'on puisse intégralement plonger dedans je les ai imprimées format 1,20x0,85m.

Pour illustrer tout ca je peux vous parler d'artistes comme...

Philippe Lerestif, "Tremelin", photo numérisée, 2013


Martine Schilgge, "palpitation", 2010, feutre naturel coll l'artiste


  Panneau néoprène noir (1024x768)
                                                         Papier journal Libé (1024x768)

 Gérald Pestmal, exposition mille feuilles


Fabrice Lassort, Portrait au cartophote


Après les photos en négatif, ce trouvait "coquille"


C'est une sculpture ou plutôt un moule en papier mâché peint puis exposé comme sculpture.
Je l'ai faite sur un mannequin standard que l'on trouve dans touts magasins, rien de plus banal. Et je trouvais intéressant de mettre en parallèle ces mannequins, dont les chances de trouver une femme possédant la même morphologie est quasi inexistante, à une sorte de coquille vide.
Quand l'on regarde une vitrine on s'imagine porter ces habits, pour nous les mannequins ne sont que le support et n'ont pas d’intérêts. Pourtant c'est lui qui vous permet de vous projeter car il nous renvoi l'image la plus "parfaite" du corps de la femme (avec un peu plus de poitrine ca serait quand même mieux).
Heureusement de nos jour ils commencent à créer des mannequins un peu plus à notre image.



présentation du 3ème bilan (suite)

On continu et par terre on peut discerner deux corps l'un fondu dans un tas de feuille et l'autre mis en évidence comme un tronc d'arbre mort. Ceux sont en fait deux mannequins et oui on ne s'en lasse jamais :)




























Le premier, que j'avais fais en première année a été modifié.
En allant à l'école je passe dans un grand et magnifique jardin d'un certain monsieur Massey et pendant l’automne, sur les bas côté se trouve des tas de feuille. Je me dis alors que cela pourrait peut être m'aider à résoudre mon problème.
En effet l'année dernière on m'avais reprochée de ne pas être allée "aux bout des choses". J'avais recouvert le tronc de fleurs séchées mais je n'en avais pas eu assez pour finir les extrémités.
Du coups cette année je l'ai fini!!!! En le recouvrant de feuilles sur les côtés et là on me reproche de ne pas l'avoir laissé tel quel enfin bref.

Le deuxième et bien ce n'est que de la sérigraphie sur du papier de soie. J'ai collé puis peint et cela nous donne un tronc d'arbre aux formes humaine.
Mais je ne voulais pas que la forme féminine se démarque par rapport à l'idée que je voulais du tronc, j'avais envie que cela ne soit que subjectif.
Du coup, j'ai fait sécher de la mousse et je l'ai collée dessus pour "déformaliser" en quelque sorte.
Et pour complètement finir ce projet un peu démoralisant... j'ai rajouté une petite pousse d'arbre trouvée dans mon jardin car la nature n'est qu'un cycle interminable.

Pour ces deux sculptures, le but était qu'elles se fondent dans la nature et que l'on puisse distinguer au bot milieu de cet univers végétal des formes féminines.
Comme référence on a bien sur plusieurs artiste du Land Art comme Ana Mendieta


Mais aussi Leon Ferrari série maniquies 1994-97:



Et en cherchant des références je suis tombée sur un plasticien assez étonnant il s'appelle Michel Soubeyrand et à fait "Slave dog" en  2009:



Et pour finir voici le dernier projet mais pas le moindre. En début d'année j'avais imaginé des robes en végétaux, en papier, en plastique... bref, tout ce que l'on peux recycler, remodeler, remettre au gout du jour..bref, tout ce que l'on jette en fait.
J'ai fais plusieurs croquis mais les profs m'ont dis que l'on n'était pas dans une école de mode du coup nouvelle idée.
Faire une semi robe semi sculpture semi tableau. Je sais ca fait beaucoup de semi mais en fait c'est très simple j'ai recherché une robe de marié faite sur mesure par un couturier, là ce n'est autre qu'une robe de mariée crée par Christophe Josse. Puis j'ai voulu la refaire mais avec tout ce qui ce trouvait dans ma poubelle jaune. Entièrement cousue à la machine à coudre je vous la présente...


















Vous allez me dire pourquoi la robe de marié? Et bien parce que un soir, mon compagnon m'a invité à aller au parc des expo de Tarbes pour voir un défilé de robe en papier.
Ce qui m'a le plus stupéfaite c'était le bouquet final, la robe de mariée ensuite tout est allé très vite... la robe de marié on ne l'utilise qu'une seule fois de nos jours, avant on la retravaillait et l'on pouvait la reporter comme robe de soirée mais plus maintenant.
De plus, à chaque défilé ce que l'on montre en dernier c'est la robe de mariée que l'on présente comme la pièce finale de la collection elle a donc toute sont importance alors pourquoi ne pas aller jusqu'au bout et la présenter en temps que sculpture?

Pourquoi l'avoir montée sur un drap blanc? Déjà pour faire plus esthétique et puis aussi pour la mettre en scène comme lors d'un studio photo.
 

  Petite partie référence...




On commence avec Sandrine Ruck qui fait des vêtements à partir d'éléments recyclés comme des bouchons à gauche et des sachets de thés à droite








Ca continu avec les réalisations pour un concours des élèves de l'Institut Excel qui devaient créer des  vêtements ou des sculptures en papier: 





Et pour terminer voici  Gregory Euclide et ses peintures en relief... c'est magnifique





 Et bien c'est finit pour aujourd'hui, je crois vous avoir tout dis :)
Si vous avez d'autres questions n’hésitez pas!!!! eliera.art@gmail.com