Pour tout vous dire je ne me suis pas présentée à mon bilan très confiante mais j'avais soigné la qualité et la mise en place de mes boulots. Quand on entre dans la pièce on est obligé de passer où des bras de mannequins essayent de vous attraper, ils donnent une sensation de gène un peu comme si ils vous attiraient vers le bas.
Comme référence je vous donne Seo Young qui métamorphose l'homme en machine, boulot très impressionnant surtout pour la patience qu'il apporte à ses œuvres en assemblant petit à petit des chaines entres elles.
Pour la suite il faut savoir que ce semestre j'ai travaillé la sérigraphie c'était ce que l'on appelle dans cette école un studio. Chaque début de semestre l'on doit choisir le studio dans lequel on a envie d'aller mais surtout d'apprendre de nouvelles techniques, de s'enrichir.
Dans le studio sérigraphie j'ai surtout travaillé sur les empreintes d'écorce d'arbre comme je vous l'ai expliqué précédemment je m'inspire et aime beaucoup travailler la nature, notre environnement de base. J'ai donc commencé par prendre des empreintes d'écorce en terre moulées directement sur le tronc
puis des photos d'écorce
...
J'en ai sélectionnées deux que j'ai faites en sérigraphie pour cela il y a tout un travail technique à faire et je ne vais pas tout vous dire à cause des termes techniques trop compliqués, des produits dont je n'ai retenu que la moitié des noms, bref si vous avez des questions il vaut mieux aller voir un prof ou lire un bon bouquin sur le sujet.
Après avoir fait ca j'ai pu imprimer sur différents supports tels que des bouteilles,
du papier ordinaire ou du papier de soi mais on peux aussi aller bien
plus loin comme sur du polystyrène, de la céramique ou encore du tissus.
Ce qui m'a intéressé dans les différents tirages que j'ai pu faire ce
sont surtout les ratés. Ils forment comme une sorte de dégradé que je
troupe super intéressant.
Par la suite, en travaillant sur photoshop et par un pur hasard, j'ai mis une de mes photos d'écorce en négatif et là le déclic!!!! c'était super jolie.
La matière rugueuse et rigide du tronc se transformait en matière liquide et presque vivante comme de l'eau. D’ailleurs, on pouvait s'imaginer des torrents, des tourbillons...
J'ai donc passé certaine photos sous photoshop et après un peu de travail de luminosité, de contracte, de cadrage etc, une série "tree bark négatif" est née. TADA!!!
J'ai préféré travailler mes photos en noir et blanc, je trouvais qu' il y avait déjà tend de matière que la couleur aurait été de trop. Ce qui m’intéressait surtout c'était ce changement de matière, que le bois puisse par le biais de la photographie ce transformer en liquide.
J'ai donc pu à partir de ca faire une sélection des photos qui exposaient au mieux ce que je voulais montrer et pour que l'on puisse intégralement plonger dedans je les ai imprimées format 1,20x0,85m.
Pour illustrer tout ca je peux vous parler d'artistes comme...
Philippe Lerestif, "Tremelin", photo numérisée, 2013
Martine Schilgge, "palpitation", 2010, feutre naturel coll l'artiste
Panneau néoprène noir (1024x768)
Papier journal Libé (1024x768)
Gérald Pestmal, exposition mille feuilles
Fabrice Lassort, Portrait au cartophote
Après les photos en négatif, ce trouvait "coquille"
C'est une sculpture ou plutôt un moule en papier mâché peint puis exposé comme sculpture.
Je l'ai faite sur un mannequin standard que l'on trouve dans touts magasins, rien de plus banal. Et je trouvais intéressant de mettre en parallèle ces mannequins, dont les chances de trouver une femme possédant la même morphologie est quasi inexistante, à une sorte de coquille vide.
Quand l'on regarde une vitrine on s'imagine porter ces habits, pour nous les mannequins ne sont que le support et n'ont pas d’intérêts. Pourtant c'est lui qui vous permet de vous projeter car il nous renvoi l'image la plus "parfaite" du corps de la femme (avec un peu plus de poitrine ca serait quand même mieux).
Heureusement de nos jour ils commencent à créer des mannequins un peu plus à notre image.